Incitation, à la couleur….
Après des études de lettres à la Sorbonne, Pascale Gransagnes Larere se dirige vers la traduction et également vers la rédaction de scénarios pour la télévision. Passionnée de voyages et de cultures lointaines, c’est lors d’un séjour en Inde où elle accompagne sa soeur (créatrice de bijoux) qu’elle découvre les vêtements colorés. Elle a l’idée de demander à un atelier de lui confectionner un set de culottes de 7 couleurs différentes qu’elle rapportera comme cadeau de Noël pour sa famille. Devant l’enthousiasme suscité par ses présents, elle décide de tenter une aventure en lançant sa griffe « Germaine des Prés » en 2011. Un nom en hommage à un quartier de la capitale : St-Germain-des-Prés où Pascale y a installé son atelier/showroom.
Sa première collection : un semainier de petites culottes mélangeant couleurs fortes et pastels. Une ligne en voile de coton naturel et fine dentelle de croquet ultra féminine qui joue sur la couleur, la matière, la transparence, le tout donnant un petit côté coquin. Ce n’est pas de la lingerie en tant que telle, ces culottes sont pour les filles qui ont le culot de mettre de la couleur et de dépareiller leurs sous-vêtements. Rapidement le bouche à oreille fonctionne et elle est tout de suite repérée par Franck & fils, puis Le Bon Marché.
Déjà sept ans que l’histoire de Germaine des Prés s’écrit entre le quartier parisien dont elle tire son nom et l’Inde. La marque est devenue un véritable succès ! Culottes, nuisettes, kimonos, shorty, déshabillés, pantalons, robes de plage de toutes les couleurs comblent de bonheur chaque femme en fonction de leur personnalité .
Les coupes sont artisanales, conçus en voile de coton avec un tissage ultra fin ou 70% de voile de coton et 30% de soie pour encore plus de confort, ses modèles simples sont confortables et légers. C’est surtout dans ce pays que Pascale Gransagnes Larere nous propose sa dernière matière phare découverte dans une ferme organique : la fibre de lait dont elle se sert pour réaliser une ligne de vêtement d’intérieur plus haute de gamme. Ce tissu au toucher particulièrement soyeux, est obtenu grâce à la caséine, une protéine contenue dans le lait. Après un passage à l’état de pâte, cette protéine est transformée, suite à un processus complexe, en fils assemblés pour constituer une fibre naturelle. Ce qui donne des vêtements très agréables à porter, à tel point que l’on en oublierait presque leur présence. Bordés de croquet de dentelle, on est loin des vieux sous-vêtement de grand-mère, d’autant plus que la matière tissée offre une légère transparence, de quoi ravir le premier qui l’aperçoit !!
Si Pascale Gransagnes Larere ne projette pas d’ouvrir une boutique pour distribuer ses collections qui s’étoffent au fil des ans, Germaine des Prés est présente dans 250 points de vente dans le monde, dont la majorité se trouve à l’étranger. En France, les produits sont disponibles chez Inès de la Fressange, Merci ou encore Leon & Harper, en plus de magasins multimarques proches des plages et des stations balnéaires.
Une collection bio, un libre jeu de « mix & match », la marque est le reflet d’une femme pétillante. Le Seul point délicat : comment se décider avec plus de 70 nuances proposées 
Originales par leurs teintes et fabriqués artisanalement, ces vêtements sont à la fois naturels et uniques, on aime le côté ludique de ses collections douces, simples et colorées. Dernier atout charme, le packaging dans lequel les produits sont distribués. Pascale Gransagnes Larere essaye depuis ses débuts de limiter son empreinte écologique en minimisant autant que possible les pertes de matières. Elle a ainsi développé, avec les chutes de tissus, des pochons coordonnés dans lesquels sont vendues lingeries et nuisettes, mais aussi des petites boîtes en papier de coton dans lesquelles sont disposées notre choix de 3 culottes présentées comme les petits macarons.
On glisse d’office dans notre armoire les pochettes de Germaines des près aux couleurs rieuses ou rêveuses.